le bric-à-brac qui mixe l’indus’ et L’Indus
Amateur.trice de voyages immobiles, bienvenue chez Rickshaw ! Bizarrement la seule boutique parisienne à s’être lancée sur le créneau du vintage indien. Gaël, qui a créé la boutique il y a vingt ans, en a vu ouvrir et fermer, des concurrents. Peut-être qu’ils n’ont pas eu la même patience et la même ténacité que cet entrepreneur de l’import-export à l’ancienne.
De son premier voyage en Inde il y a un quart de siècle, il ramène un premier butin de chine, qu’il se met à écouler sur les brocantes et les marchés. Trois ans de tournées des grand-places avant de s’installer à Paris, sa ville natale. D’abord dans une, puis deux boutiques. La deuxième boutique qui accueillait autrefois du textile, est désormais dédiée à des créations de meubles et de décoration de style industriel fabriquées à partir d’éléments récupérés, toujours en Inde.
C’est ce qui donne à Rickshaw sa patte unique : entre la petite brocante et les créations indus’, on repart forcément avec quelque chose sous le bras : une boîte ou une plaque publicitaire indienne vintage en métal, des tampons textiles en mandalas qu’on mettra bien quelque part, une lunchbox traditionnelle en laiton, ou encore une lampe indus’ upcyclée faite de tuyauterie et d’une lampe baladeuse ancienne. Ça commence à 5€ et il y a de quoi fouiller.
Les créations (lampes, meubles, carnets, miroirs, …) sont dessinées par Gaël et réalisées par des artisans rajasthanis. Elles sont parfois encore fignolées, patinées ou recomposées dans l’arrière-boutique qui fait office d’atelier. Et on peut y retourner souvent, puisque l’équipe part chiner des nouveautés en Inde deux à quatre fois par an, du Kerala au Rajasthan.
·
Rickshaw
7 passage du Grand Cerf, 75002 Paris
crédits photos : Désoriental