Cette semaine, Oum Kalthoum La diva égyptienne fait l’actualité avec son « concert hologramme » qui s’est déroulé à guichets fermés il y a quinze jours à l’Opéra du Caire, 45 ans après sa mort.
Un héritage vivant donc, et qui dépasse les frontières de l’Egypte ou du monde arabe.
1. Oum Koulthoum tient sa manière de chanter presque sacrée de son père, qui psalmodiait le Coran dans les cérémonies du village.
Un reportage court de France 5 sur la vie et l’œuvre d’Oum Koulthoum, une belle introduction pour poser le décor dans lequel a évolué la diva.
2. Elle s’est déguisée en jeune homme à ses débuts afin de chanter sans choquer, dans une société conservatrice.
La rediffusion d’un épisode de l’émission « Les Nuits magnétiques » de France Culture dédié à Oum Kalthoum en 1985. Un podcast riche en extraits audio, qui rend compte de l’évolution de sa voix et de son style, ainsi que des nombreuses facettes de la diva.
3. Ses concerts pouvaient durer jusqu’à cinq heures !
Un reportage de la presse égyptienne sur son concert historique à l’Olympia en 1967 :
En égyptien non sous-titré mais on y entend du français vers 6, 15 et 20 minutes. Bonus : l’interview de la fin, sous-titrée en anglais. Un bonbon rétro !
4. Elle a également eu une carrière d’actrice.
La comédie dramatique Fatma (1947), un immense succès populaire et le dernier film qu’elle ait tourné. Jeu théâtral, longueurs dans l’intrigue et chansons qui pop up à tout moment sont au rendez-vous, comme dans tout bon film Nilwood qui se respecte !
5. Trois millions de personnes ont assisté à ses funérailles au Caire en 1975.
Deux superbes hommages contemporains à l’oeuvre d’Oum Kalthoum :
- le film « mise en abîme » Looking for Oum Kulthum de la cinéaste iranienne Shinrin Neshat
- l’album jazz hommage au tube Alf Lila Wa Lila (les 1001 Nuits) d’Oum Kalthoum par le compositeur et trompettiste franco-libanais Ibrahim Maalouf
crédit photo de couverture : Shirin Neshat