On a toutes et tous besoin de beauté, on la collectionne, on s’y trouve, on s’y console. Mona Chollet nous partage ses petits pansements visuels et notamment un morceau moins connu de son imaginaire : ses racines maternelles égypto-syro-palestiniennes. Une tendre nostalgie pour des pays qu’elle n’a pas connus mais qui ont tapissé d’images, de sons et de récits son enfance, avec le sentiment doux-amer, coupable presque, de poser sur les cultures de ses ancêtres un regard orientaliste, peut-être